Void* tRrLM2() ; //Void Terrarium 2 est la suite directe du premier opus du même nom. Le jeu est toujours développé par Nippon Ichi Software et édité par NIS América. Malheureusement, Void Terrarium 2, tout comme le premier opus n’est toujours pas traduit en français. L’anglais reste cependant abordable et l’intrigue est facile à comprendre avec des notions d’anglais basique et un peu de Google Trad si besoin.
Dans ce nouvel opus de Void Terrarium, le jeu nous ramène dans la peau de Robbie, le petit robot protecteur de Toriko : la dernière « humaine » encore en vie. Après avoir vaincu cloudAI, nous espérons pouvoir tranquillement prendre soin de notre petite protégée… Mais, une nouvelle maladie mortelle menace sa santé. Pour la sauver, Robbie va devoir trouver un remède. Un remède qui semble se trouver dans le passé…
Void* tRrLM2() ; //Void Terrarium 2 est disponible sur l’eShop, et également version physique. Cette dernière contient deux petits bonus : un code pour télécharger la bande-son du jeu et un mini artbook.
On fait les présentations
Void Terrarium 2 est le second titre de la série et il reprend les mêmes personnages. Vous pouvez profiter de ce deuxième opus de la série même si vous n’avez pas joué au premier, mais connaitre l’histoire du premier sera un gros plus.
Afin de faciliter la lecture de ce test, je vais vous les présenter en quelques mots.
Nous avons Robbie, le petit robot que nous incarnons. Il est le protecteur de Toriko.
Toriko est la dernière humaine encore en vie. Son corps est néanmoins infecté par des champignons. Elle est très fragile.
FactoryAI, représenté par un écran vert avec un visage, ce personnage sera notre guide dans le jeu. Ayant accès aux informations de la base de données, c’est lui qui nous donnera nos missions et surveillera Toriko en notre absence.
CloudAI, le méchant du premier jeu. Il a cherché à tuer Toriko.
Voilà, maintenant que les présentations sont faites, rentrons dans le vif du sujet.
Robbie et Toriko
Robbie et FactoryAI
Void Terrarium 2, quand tout recommence !
Au début de la partie, le joueur est plongé directement dans la continuité de l’intrigue du premier opus. Une impression flagrante de prolongement du scénario du premier épisode, comme si, on avait fini Void Terrarium, premier du nom, la veille.
Dès les premières minutes de jeu, nous reprenons le contrôle de Robbie qui se trouve dans un donjon. Il a atteint le niveau max et sa puissance est inégalable, ce qui rend cette mini phase de gameplay particulièrement jouissive : on déboite tous nos ennemis avec une facilité déconcertante. C’est génial !
Juste après cette petite phase défouloir, on revient au terrarium pour réparer notre copain : FactoryAI. Vous savez l’écran vert avec un visage qui nous guide et nous aide à surveiller Toriko. Une fois cela fait, nous réveillons Toriko et recommençons à prendre soin d’elle comme si de rien n’était.
Cependant, une « distorsion » va apparaitre et nous obliger à déménager et à reconstruire un nouveau terrarium. À partir de ce moment, la nouvelle histoire du jeu va débuter. C’est l’un des changements majeurs de ce nouvel opus. En effet, on retrouvera un gameplay un peu amélioré, mais similaire à la première version que ce soit pour les phases de donjon ou lorsque nous nous occupons de Toriko.
Le cycle dont nous avions pris l’habitude dans le premier opus va alors se mettre en place : on aménage le terrarium, on prend soin de Toriko puis on part à la recherche de ressources pour la nourrir, aménager son habitat ou la soigner.
Bien que ce cycle soit répétitif, il est loin d’être ennuyeux ! En effet, il y a toujours des choses à faire, à améliorer ou à découvrir. De plus, l’histoire progresse petit à petit nous entrainant dans une quête de vérité sur le passé de cet univers dévoré par la contamination. Notre aventure nous emmènera dans des donjons aux environnements diversifiés par leur biome, les ennemis qui y vivent et les ressources que l’on y trouve. De même, chaque type de donjon possède sa propre ambiance qui est soulignée par une bande-son dédiée et des éléments de décors adaptés.
Un gameplay addictif !
Void Terrarium propose un concept original qui mélange deux types de gameplay : le donjon crawler et la simulation de vie. L’ensemble est toujours aussi équilibré et addictif.
L’un des gros points forts de la série Void Terrarium est de jouer sur les sentiments du joueur. En incarnant Robbie, un sentiment de « devoir » de protection déteint sur le joueur qui a une seule chose à cœur : sauver Toriko. Ainsi, nous n’aurons aucun mal à délaisser un donjon pour revenir au chevet de Toriko s’il le faut.
Le deuxième point fort est d’avoir su transporter les joueurs dans un scénario qui intègre avec brio les deux phases de gameplay du jeu.
La phase de simulation de vie.
Notre objectif principal est de veiller au bien-être de Toriko. C’est la dernière humaine encore en vie et elle a grandement besoin d’assistance. Pour cela, nous devrons lui aménager une habitation adéquate, lui apporter de la nourriture et la soigner si elle tombe malade. Une mission quelque peu ardue dans ce monde où l’air est pollué par des spores toxiques.
C’est pour cette raison que nous allons, comme dans le premier opus, lui aménager un Terrarium afin de pouvoir filtrer au maximum l’air que la jeune fille va respirer. Au fil de notre aventure, nous pourrons ainsi aménager l’habitation de Toriko avec diverses décorations afin d’améliorer son humeur ou tout simplement son bien-être.
Plus nous progresserons dans le jeu, plus nous aurons accès à des plans de constructions différents. Le but est de construire l’habitat idéal pour Toriko : décorations, température, humidité de l’air…
L’aménagement du terrarium est une partie relativement courte du jeu. Elle est cependant essentielle pour permettre à Toriko de vivre, mais pas seulement.
En effet, chaque objet fabriqué augmentera les statistiques de base de Robbie. Il ne faut donc pas hésiter à fabriquer au moins un exemplaire de tous les objets pour en débloquer le bonus. Robbie recevra alors différentes augmentations de statistiques : jauge de vie, défense, attaque ou encore emplacement de stockage…
Et spoiler alerte, avoir des statistiques supplémentaires est loin d’être un luxe, car les ennemis peuvent s’avérer très coriaces…
Ce qui nous amène à parler des donjons ! En effet, pour fabriquer des médicaments, des meubles ou encore pour nourrir Toriko, nous devrons partir à l’assaut des donjons. Chaque excursion nous permettra de récupérer quelques ressources.
La chasse aux monstres et aux ressources
Les donjons représentent la phase d’action du jeu, celle dans laquelle le joueur va devoir fouiller chaque étage des donjons pour remplir des quêtes et trouver des matériaux.
À chaque départ pour un nouveau donjon, Robbie repart au niveau minimum seule les statistiques améliorer par le craft sont concervées. En tuant des ennemis, il acquiert de l’expérience et chaque gain de niveau va lui permettre de débloquer une compétence aléatoire. De plus, les niveaux sont générés aléatoirement, ce qui rend chaque excursion unique !
Nous aurons deux jauges comme dans le premier épisode de la série : une jauge de vie et une jauge d’énergie. Si l’une de ces deux jauges s’épuise, c’est la fin de l’exploration : sans vie, plus de Robbie et sans énergie, on ne peut plus bouger… La mort n’est cependant pas une fin, car tous les objets que nous aurons récoltés seront transformé en ressource pour le craft.
Chaque exploration nous permettra de récolter plusieurs objets : des objets offensifs comme des armes ou des grenades, mais aussi des objets défensifs comme des boucliers ou des potions. Personnellement, j’ai pris l’habitude de vider chaque étage. Pour ne rater aucun item de quête, mais aussi pour tuer un maximum d’ennemis pour avoir un bon niveau pour la suite du donjon.
Niveau arme, il y a pour tous les goûts : épée, marteau, lances… Chacune a ses particularités, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux. Il faut noté que mieux Robbie sera équipé, bouclier et arme, plus l’exploration sera simple. Encore faut-il, arriver à trouver de l’équipement…
Un tamagotchi pour surveiller Toriko
Même en donjon, nous ne pouvons oublier notre petite protégée, Toriko. Ainsi, nous avons en permanence un outil de monitoring qui nous indique son état et celui du terrarium.
Ce monitoring prend la forme d’une application qui reprend les codes des populaires animaux virtuels appelés Tamagotchi. Ainsi, contre un peu d’énergie, vous pouvez prendre soin de Toriko depuis l’intérieur du donjon : lui donner à manger, nettoyer son terrarium ou encore jouer avec elle pour lui remonter le moral.
Un petit outil bien pratique qui nous permet de prolonger un peu la durée de nos explorations de donjon. Cependant, ce tamagotchi a une fonctionnalité bien plus importante : celle de nous alerter si Toriko est en danger et de nous permettre de revenir en vitesse auprès d’elle.
Un petit complément au gameplay d’exploration qui fait en sorte de nous rappeler en permanence notre mission et de nous mettre un bon coup de stress de temps en temps.
Niveau graphisme et bande-son
Là encore, nous avons deux ambiances très différentes (voir 3, mais pas de spoils) : une pour les donjons et une à notre base au côté de Toriko.
Dans les donjons, nous suivons Robbie en vue de dessus dans des cartes labyrinthiques que nous devons dévoiler en les explorant. Le design de ces donjons, en 2,5D, ainsi que des éléments qui s’y trouvent, décors et montres, sont réalisés en pixel art coloré qui varie en fonction du lieu que vous explorer. Il donne un petit coup de peps à l’aventure. Robbie se déplace à toute vitesse dans les couloirs de ces donjons donnant une impression d’urgence à sa mission accompagnée d’adrénaline lorsque nous tombons sur un groupe d’ennemis conséquent.
Concernant notre base, et donc le terrarium, le design est proche d’une illustration en 2D qui aurait été animée par la suite. Les graphismes sont soignés, mais donnent une impression de calme tout en soulignant l’ambiance pesante de l’univers dévasté dans lequel nous évoluons. Personnellement, je trouve qu’il souligne également la réalité du jeu qui est de devoir veiller sur la seule humaine encore en vie. Je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de tristesse lorsque je suis auprès de Toriko et de FactoryAi.
La bande-son est en accord parfait avec ces deux parties du jeu. Elle est très rythmée pendant les explorations de donjon alors qu’elle est plus douce lorsque nous nous trouvons avec Toriko.
Chaque donjon possède sa propre musique électro qui accompagne l’exploration. Elles possèdent un rythme soutenu pour accompagner les combats. Elle encourage le joueur à aller de l’avant et à triompher de ces ennemis tout en laissant un sentiment de danger omniprésent.
Lorsque nous sommes dans notre base, la musique se fait moins présente et laisse place à une musique d’ambiance douce.
Conclusion
La série Void Terrarium, et plus précisément ici, Void Terrarium 2 est un vrai petit bijou. Ce jeu est un habile mélange de donjons crawler et de simulation de vie avec une petite touche RPG. L’ensemble est englobé dans un scénario addictif qui saura surprendre les joueurs et leur donner envie de finir le jeu. La pression liée à l’état de santé de Toriko est parfaitement intégrée au jeu et implique le joueur à fond dans sa mission.
Le gameplay est ultra facile à prendre en main et les interfaces de jeux en mode « minitel » sont un délice. Le bémol vient du manque de traduction en français qui rend le jeu moins accessible sauf si vous êtes bilangue. Cependant, même si l’anglais n’est pas mon fort, je l’ai adoré et je suis arrivée, je pense, à saisir l’essentiel même si je suis sans doute passée à côté de deux ou trois jeux de mots.
Un petit jeu charmant qui est un petit coup de cœur pour moi. Si vous n’êtes pas allergique à l’anglais, je vous le recommande.
Points forts :
- Un jeu addictif par son histoire et son gameplay simple
- Des personnages attachants
- Une bande-son et un design par donjon
- Un système de progression par le craft
- Un gameplay abordable avec une difficulté adaptée
- Un contenu conséquent
- Un mélange de genre qui fonctionne à la perfection
Points faibles :
- En anglais
- Même si l’interface des menus a été légèrement améliorée, il manque un petit peu d’ergonomie.