Horizon Jeu Vidéo est une association créée à l’initiative de professionnels du jeu vidéo. L’association a son siège en Auvergne-Rhône-Alpes et une structure sur Paris a été créée très récemment.

J’ai le plaisir d’avoir pu échanger avec Camille qui fait partie de l’association Capital Games et s’est investie dans l’association : Horizon Jeu Vidéo dans le cadre de leur projet « Avenir en jeu ». J’ai échangé avec Camille en octobre 2022 ; il y a donc un petit décalage par rapport à la date de publication de cette interview.

Je vous laisse découvrir notre échange, riche en informations, sur la place des associations dans le jeu vidéo, mais aussi dans l’industrie vidéoludique.

Interview réalisé en octobre au lancement de la première promotion de la formation « Avenir en Jeu ».

Est-ce que tu peux te présenter ? Qui es-tu ? Quel est ton parcours ? Ton rôle dans l’association ?

Je m’appelle Camille. Je suis cheffe de projet formation et insertion professionnelle chez Capital Games.

Je suis une ancienne éducatrice spécialisée. J’ai travaillé une dizaine d’années dans le social. J’ai accompagné notamment les jeunes de 16 à 25 ans en insertion professionnelle et en accompagnement social global. J’ai aussi été formatrice en solution numérique, pour des personnes en situation de handicap.

Avant de parler d’Horizon Jeu Vidéo Île-de-France, je vais te parler de Capital Games. J’ai rejoint Capital Games il y a 7 mois pour travailler sur la formation « Avenir en jeu ». L’initiative de cette formation est portée par Capital Games, mais c’est l’association Horizon Jeu Vidéo Île-de-France qui prendra le relais une fois la formation finalisée.

Yunicia Question
Yunicia cachée

Qui est Capital Games ?

Capital Games est l’association régionale de professionnels du jeu vidéo en Île-de-France. Son objectif principal est le développement économique de l’industrie du jeu vidéo :

  • Mentoring pour les studios et les éditeurs
  • Création d’événements de professionnels de jeux vidéo pour qu’ils se rencontrent,
  • Mais aussi d’évènements à destination du grand public pour présenter les jeux.

Capital Games chapeaute notamment l’évènement Games Made In France qui se passe en ligne.

En 2021, Capital Games a réalisé que, les entreprises de jeux vidéo commençaient à promouvoir un peu plus la diversité et la mixité dans le jeu vidéo ; comme, par exemple à rendre les métiers du jeu vidéo un peu plus accessibles.

Capital Games a donc répondu à un appel à projets de la région Île-de-France et l’a remporté : le PRIC, le Plan Régional d’Investissement dans les Compétences. Le but de cette convention entre Capital Games et la région est de créer une formation pour un métier dans le monde du jeu vidéo accessible, gratuite et rémunérée.

C’est de cette manière que nous avons créé la formation « Avenir en jeu : devient QA testeur/testeuse de jeux vidéo ».

 

Est-ce que tu joues à des jeux vidéo ?

Je suis une gameuse à mes heures perdues encore à l’heure actuelle. Aujourd’hui, je suis une passionnée par l’univers du jeu tout court, car ce qui m’intéresse le plus c’est, comment le jeu peut devenir un outil dans mon travail.

En tant qu’éducatrice spécialisée, et aussi en tant que grande fan de jeux de société, j’ai créé des jeux de société éducatifs dans le cadre de mes anciens postes. Aujourd’hui, je découvre vraiment l’écosystème du jeu vidéo, son interaction sociale ; en effet,  nombreux sont les professionnels sociaux qui se tournent vers le numérique et les jeux vidéo pour, à juste titre, raccrocher la jeunesse.

Il y a des stages d’été pour apprendre à coder… Il y a plein de choses qui se développent autour du jeu vidéo et j’ai rencontré des professionnels qui font des choses, mais incroyables.

Pourquoi le changement d’éducatrice spécialisée à cheffe de projet formation chez Capital Games ?

En tant qu’éduc, j’ai travaillé dans beaucoup de domaines différents : j’ai une grande expertise dans le handicap, particulièrement auprès des adultes et des enfants porteurs d’autisme.

J’ai aussi beaucoup travaillé en psychiatrie, dans les foyers de placement, dans la protection de l’enfance et à l’insertion professionnelle des jeunes. J’adore être sur le terrain, j’ai toujours adoré ça !

Après toutes ces expériences, quand je travaillais à Nanterre avec les jeunes de 16 à 20 ans, je suis tombée sur des conseillers pôle emploi hyper motivés pour comprendre les problématiques et les besoins de ces jeunes-là. Et je me suis demandée : comment pourrait-on travailler ensemble pour que le pôle emploi puisse monter des projets qui soient plus accessibles afin de ramener ces jeunes vers l’emploi.

Je me suis toujours dit que j’aimerais aller voir qui se passe dans la construction d’un projet pour ce public-là. Comment je pouvais apporter un peu ma connaissance du terrain dans un projet de formation.

Je suis donc devenue formatrice en solution numérique dans une start-up qui développe des applications sur tablette pour les personnes autistes ; pour les aider à communiquer, à être plus autonomes et à développer certaines compétences. Cette solution proposait de petites applications de jeux et d’autres plus éducatives.

Mon travail était donc de former les directeurs d’association, les psychologues, les orthophonistes, les travailleurs sociaux à l’utilisation de ces outils. En effet, toutes les applications sont personnalisables en fonction de chaque problématique et des besoins de chaque personne. Il fallait donc guider les professionnels dans son utilisation.

Ce travail a été une sorte de transition. C’est là que j’ai vraiment eu un flash et que je me suis focalisée sur la formation dans l’insertion professionnelle.

J’étais très attirée par cette perspective et j’ai donc commencé à chercher des offres d’emploi de chef de projet formation. C’est comme ça que je suis tombée sur l’offre de Capital Games, qui réunissait tous mes critères :  jeu vidéo,  expérience dans le domaine du social et le besoin d’identifier les vrais problèmes sur le terrain.

Yunicia Question
Deviens testeur de jeu vidéo

Peux-tu nous en dire un peu plus sur cette formation de QA testeur ?

La formation « Avenir en jeu : devient QA testeur/testeuse de jeux vidéo » est ouverte aux jeunes entre 18 à 25 ans habitant à Paris ou dans le 93. La majorité des étudiants n’ont pas le bac ou/et aucune qualification spécifique.

C’est une formation gratuite et rémunérée d’une durée de 7 mois qui comprend en 3 phases :

  • 2 mois de formation découverte à la culture et à l’histoire de l’industrie du jeu vidéo
  • 2 mois de formation au métier de QA testeur,
  • et 3 mois de stage en entreprise.

La toute première session a débuté début octobre 2022.

Les jeunes sont encore dans la période découverte.

A la fin de cette période découverte, ils vont pouvoir s’exprimer sur leur envie de continuer sur le métier de QA testeur ou non. Le but de cette période découverte est non seulement de découvrir le métier de QA testeur, mais aussi l’industrie du jeu vidéo. Après ses deux mois de formation, ils ont une bonne idée du métier ; et peuvent nous dire ce métier correspond à leurs attentes ou non, ou encore, si cette formation leur a donné des idées pour aller vers d’autres métiers du jeu vidéo.

En fait, à la fin des deux premiers mois de découverte, il y a une sorte de porte de sortie pour ceux qui souhaitent s’orienter vers autre chose ou qui souhaitent rester dans le jeu vidéo, mais pas sur ce métier-là. Le but, c’est de pouvoir les orienter eux-aussi vers ce qu’ils veulent vraiment.

Yunicia se cache

Comment a été créée la formation « Avenir en jeu : devient QA testeur/testeuse de jeux vidéo » ?

Pour ce projet, nous avons créé un consortium pédagogique avec l’école de la 2ème chance de Paris, Play In Lab, Isart Digital et le cnam enjmin.

Le parcours « Avenir en jeu » se déroule dans les locaux de l’école de la 2ème chance. C’est un parcours spécial qui est tout nouveau aussi pour eux.

 

L’école de la 2ème chance est un dispositif qui permet aux jeunes ayant décroché, de se préparer au monde de l’emploi et de trouver le métier ou la voie professionnelle qui leur plaît.

Le rythme des cours est différent d’une structure scolaire standard. Chaque semaine les jeunes de l’école de ma 2ème chance rentrent dans de petites promotions pour travailler personnellement. Ils sont accompagnés par des coachs d’insertion professionnelle, et suivent des cours de renforcements de base sur le français, les math, la bureautique et sur la citoyenneté. Ils travaillent aussi sur leur projet personnel et professionnel (: le CV et la lettre de motivation). Ils sont sur un rythme 3 semaines à l’école puis 3 semaines en stage de découverte dans un métier. Ils peuvent ainsi découvrir différents métiers.

Il y a des écoles de la 2e chance dans toutes les régions.

 

À l’école de la 2ème chance de Paris, il y a 2 promotions qui sont spécifiques jeux vidéo. Elles sont différentes des autres parcours, car elles sont plus qu’une découverte de métier au sens large. Nos formations « Avenir en jeux » bénéficient donc, de l’accompagnement renforcé, personnel et professionnel de l’école de la 2ème chance. Nous complétons cette formation de base en y apportant, en plus, des enseignements sur le jeu vidéo : des ateliers, des modules… Nous travaillons avec les profs de Maths et de Français de l’école de la 2ème chance, pour que les enseignements soient cohérents avec les besoins de monter en compétence du métier de QA testeur.

 

L’équipe pluridisciplinaire et pédagogique de l’école de la 2ème chance va intervenir sur l’insertion professionnelle, l’accompagnement des jeunes, mais aussi le lieu de la formation.

Pour compléter le cursus, Play In Lab, une coopérative de professionnels de jeux vidéo spécialisée sur le Play test, s’occupe de la formation découverte : industrie, culture et histoire du jeu vidéo.

Pour l’introduction au métier de QA testeur, et pour la suite de la formation, qui est un pur focus métier, on travaille avec Isart Digital : une grande école mondiale de jeux vidéo. Ils sont présents à Paris, Montréal et Tokyo. Ce sont eux qui développent l’ingénierie pédagogique sur les 2 mois de formation QA testeurs. C’est l’un des enseignants professionnels du jeu vidéo d’Isart, qui s’occupe des modules sur la partie QA testeur.

Enfin, pour le stage nous travaillons avec le cnam et sa une filière jeux vidéo : le cnam enjmin. Il intègre notre consortium pour la relecture de l’ingénierie pédagogique et le conseil. Il nous aide aussi pour la recherche d’une certification. À l’heure actuelle, il n’y a pas de formation ou alors très peu au métier de QA testeur. C’est un métier qui est finalement peu connu, mais indispensable et l’offre de formation est pratiquement inexistante. Il n’existe pas non plus de certification ou de diplôme.

Les entreprises ont besoin de QA testeur. Il y a donc pas mal de boulot, mais pas vraiment de formation.

Yunicia

Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, ce que c’est un QA tester ?

C’est la personne qui va s’assurer de la qualité du jeu vidéo. Comme pour n’importe quel produit qui va être commercialisé, qui va être vendu, il faut que quelqu’un le teste. Pour savoir s’il est conforme, s’il peut être commercialisé.

Dans un jeu vidéo, c’est la même chose ! Le QA testeur, va jouer au jeu, mais en observant tout de A à Z : au niveau des interfaces, de la maniabilité… Il va s’assurer que le jeu est jouable, qu’il n’y a pas de bugs.

Voici quelques exemples :

  • Un personnage se balade, il va essayer d’aller ouvrir le coffre. Si le coffre ne s’ouvre pas quand il appuie sur la touche, il va faire remonter le bug.
  • De même, si le personnage se présente devant une porte fermée à clé et que dans son inventaire, il a une clé et un gobelet ; logiquement c’est avec la clé qu’il devra ouvrir cette porte. Mais le QA testeur arrive à l’ouvrir avec le gobelet, ce n’est pas logique et le testeur va faire remonter cette incohérence.

Le QA testeur va vraiment être là pour s’assurer que le graphisme est OK, qu’il n’y a pas de bug, pas d’erreur de déplacement (personnage qui passe à travers le mur…). Il joue au jeu, le teste de fond de fond en comble et va reporter, dans un logiciel, toutes les anomalies sous la forme de rapports de bugs. Ainsi, il va indiquer aux développeurs et aux designers quelles sont les erreurs, les choses qu’il a repérées pour que ce soit corrigé. Ensuite, le QA testeur va vérifier les corrections apportées et déceler si celles-ci n’ont pas créé d’autres bugs.

Les erreurs et bugs peuvent être nombreux : la manette ne réagit pas, le jeu crash à chaque fois que je fais un duel… Mais le QA testeur doit également s’assurer de la sécurité des joueurs. Par exemple, s’il y a des scènes avec beaucoup de flashs, il faut absolument faire mettre un avertissement pour les personnes épileptiques.

Il vérifie aussi que les normes de commercialisation soient bien respectées. Les normes varient selon les constructeurs. Le QA testeur va s’assurer que le jeu soit bien en accord avec ces normes et signaler les éventuelles corrections à apporter.

Il va aussi se charger de tester les mises à jour qui sont faites au fur et à mesure de la vie d’un jeu.

Les QA testeurs travaillent en équipe et ils vont aller explorer, chacun de leur côté, le jeu sous toutes ses facettes pour être sûr que tout fonctionne bien.

Pourquoi avoir choisi le métier de QA testeur pour cette première formation ?

Pour deux choses :

  • À l’heure actuelle, il y a une demande importante du côté des entreprises de personnes qualifiées pour faire ce métier.
  • Pour se saisir des métiers du jeu vidéo comme tremplin d’insertion professionnelle pour un public éloigné de l’emploi.

Dans la formation, on se retrouve avec des personnes :

  • soit qui veulent faire leur carrière dans un métier de jeux vidéo et qui vont passer par là parce que c’est une porte d’entrée dans l’industrie du jeu vidéo,
  • soit qui sont des passionnés de jeux vidéo, mais qui ne sont pas formés et qui ne savent pas vraiment ce qu’est le métier de QA testeur. Ils se présentent en disant bon super, je vais tester des jeux vidéo. Puis au bout de 6 mois, ils disent que je ne savais pas trop ce que c’était le métier de QA testeur et finalement, ça ne me plaît pas.

Il y a une vraie demande des entreprises d’avoir des personnes, qui sont préparées et qui connaissent le métier de QA testeur et qui y sont formées.

Qui gère cette formation ? Tu nous as parlé d’Horizon jeu vidéo, mais aussi de Capital Games.

Cette formation a été créée par Capital Games. Ce sont eux qui portent la création de ce projet. Horizon Jeu Vidéo Île-de-France a été créée pour gérer ce projet à l’avenir.

« Avenir en jeux » est un tout nouveau projet à impact social ; il est donc normal qu’il soit porté par Horizon jeu vidéo qui est une association d’intérêt général.

Capital Games a un objectif de développement économique, qui n’est pas compatible avec un projet de formation : c’est pour cette raison qu’on a créé la branche Île-de-France d’Horizon Jeu Vidéo.

Pour l’instant, c’est Capital Games qui porte le projet parce que la solution est toute nouvelle et toute récente ; mais à l’avenir, c’est Horizon Jeu Vidéo qui gérera les futurs projets.

Nous aimerions que cette formation puisse se dupliquer dans différents départements, dans différentes régions et ouvrir de futures sessions. Notre grand idéal serait de proposer à l’avenir des formations à d’autres métiers du jeu vidéo.

Vous avez une promo de combien pour le lancement de cette formation ?

Alors, à l’entrée de la formation découverte, ils sont 30 et à la fin de la formation découverte, ils ne seront qu’entre 20 et 25 réunis dans une classe.

On leur permet d’avoir ce sas de sortie pour leur permettre de découvrir et d’être sûrs que c’est ce métier qu’ils ont envie de faire.

Peux-tu nous parler des autres actions d’Horizon Jeu Vidéo (Ambition Jeu Vidéo) ?

L’association Horizon Jeu Vidéo Rhône-Alpes Auvergne est une initiative des associations régionales de professionnels de jeux vidéo.

C’est l’association Game Only (l’équivalent de Capital Games sur Lyon) et les entreprises lyonnaises qui ont créé Horizon Jeux Vidéo AURA (région Auvergne-Rhône-Alpes).

La spécificité d’Horizon Jeu vidéo AURA est d’intervenir dans les collèges et lycées, pour présenter les métiers du jeu vidéo à la jeunesse ; et donc, de permettre à de jeunes élèves de 3éme de participer à un stage dans une entreprise de jeux vidéo.

Ils n’ont pas d’offre de formation à l’heure actuelle. C’est un peu notre spécificité en Île-de-France.

Horizon Jeu Vidéo AURA existe depuis à peu près un an, alors qu’en Île-de-France, c’est vraiment tout nouveau. Notre première action, c’est la formation. Mais en parallèle, on va développer aussi d’autres actions comme la région AURA : stages de 3e, interventions en collège, lycée…

On s’aperçoit que la jeunesse ne se rend pas compte, que l’industrie du jeu vidéo propose une cinquantaine de métiers. En fait, les jeunes ont du mal à se rendre compte, qu’ils peuvent envisager de travailler dans ce domaine. On essaie donc de mettre en lumière ces métiers !

Nous avons aussi des actions pour essayer de sensibiliser les femmes et les jeunes filles. La mixité est encore très déséquilibrée dans l’industrie du jeu vidéo. Dans ce but, on travaille avec Women in Games et Affro Gameuse, qui sont des associations féminines dans le jeu vidéo.

Nous essayons de faire en sorte, que les jeunes filles s’autorisent à envisager ces métiers. En effet, elles représentent autant de joueurs que les hommes. La différence réside dans le fait, qu’elles s’autorisent moins, qu’elles se sentent légitimes dans l’industrie du jeu vidéo.

C’est vraiment quelque chose qu’on ressent. Lorsque je vais sur les forums emploi jeunesse et que je présente la formation, je vois que les femmes s’effacent beaucoup plus, alors qu’elles sont intéressées. On a donc une vraie réflexion à ce niveau-là : comment permettre aux jeunes filles de trouver leur place dans cette industrie. Il y a de gros aprioris autour du jeu vidéo.

On propose aussi des ateliers d’initiation. Par exemple, je suis allée sur un forum emploi dans le 93 pour faire un petit atelier d’initiation et de découverte au métier de QA testeur. J’avais une version d’un jeu buggé et il fallait que les gens trouvent les bugs.

On a aussi cette initiative de faire un peu plus parler des métiers du jeu vidéo, de sensibiliser la jeunesse, mais aussi de rassurer les familles, car il y a des parents qui sont encore craintifs quant au sérieux des métiers du jeu vidéo.  C’est une jeune industrie qui a encore besoin de démontrer son utilité, loin des stéréotypes souvent relayés par les médias, pour assurer crédibilité.

Yunicia adore !

Quels projets, quelle vision de l’avenir vois-tu pour Horizon Jeu Vidéo ?

Notre premier projet, c’est cette formation. Mais nous sommes en train d’en mener d’autres et on aimerait en déployer sur d’autres thématiques.

Le message qu’on aimerait faire passer est : les métiers du jeu vidéo sont plus accessibles qu’il n’y paraît et qu’il faut juste être bien orienté.

On aimerait pouvoir professionnaliser ce métier de QA testeur qui est indispensable à la commercialisation d’un jeu vidéo. Le QA testeur est un peu le héros de l’ombre du jeu vidéo, parce que sans lui, on ne peut pas sortir correctement un jeu qui satisfasse le public.  

Chez capital Game, nous avons un avantage pour porter ce projet de formation, parce que nous travaillons déjà avec l’industrie du jeu vidéo, avec les entreprises du jeu vidéo. Pour les stages, nous sommes déjà en relation avec beaucoup d’entreprises qui sont en demande et qui sont aussi à l’initiative du projet… De plus, le bureau de l’association Horizon Jeu Vidéo Île-de-France est composé de professionnels de l’industrie.