Yomawari

Yomawari : The Long Night Collection

  • Catégories : Aventure, Action, Casse-tête
  • Editeurs : NIS America
  • Nb joueurs : 1
  • Consoles : Nintendo Switch
  • Langues : Anglais
  • Date sortie : 26/10/2018

Nous y voilà pour mon premier jeu d’horreur ! Eh oui, j’ai bien dit horreur. Moi qui ne regarde jamais de films qui font peur, j’ai décidé de tester Yomawari : Night Alone.

Sans plus attendre découvrez ce jeu avec moi et aussi pourquoi je l’ai choisi.

Yomawari : night alone en quelques mots

Dans Yomawari, vous incarnez une petite fille d’environ 8 ou 9 ans qui part seule dans son village à la recherche de sa grande sœur et de son chien qui ont disparus… À mon avis, le chien, elle ne le retrouvera pas ou sous la forme d’un fantôme…

Bref, le scénario est simple et efficace puisqu’il pousse le joueur à explorer librement chaque recoin d’une  ville typique japonaise. Et bien sûr l’exploration de celle-ci, se fait de nuit et dans des rues désertes. Enfin presque désertes, vu le nombre d’esprits et autres spectres qui y rodent.

Yomawari - Rue

Pourquoi avoir pris ce jeu ?

Je pense que c’est le décalage flagrant entre les graphismes et l’ambiance du jeu qui m’a donné envie de me lancer dans l’aventure.

D’habitude, je fuis tout ce qui est film d’horreur ultra-réaliste. J’ai tendance à être une éponge émotionnelle. Du coup, quand il s’agit de film d’horreur je fais des cauchemars et je flippe quand je me retrouve seule chez moi. Vous comprendrez donc qu’en général j’évite de me retrouver dans l’une de ces situations. Surtout que si quelqu’un me surprend,  il se moque de moi parce que j’ai crié ou sursauté quand je l’ai vu… Et croyez-moi, ça arrive tout le temps.

Revenons-en au jeu.
Les graphismes sont dans un style enfantin avec des touches de chibi pour le personnage principal. De ce fait les spectres et les montres sont moins impressionnants et moins effrayants que dans un Résident Evil. Les graphismes sont soignés tant au niveau du décor qu’au niveau des personnages ou des fantômes. Ils nous immergent dans un petit village japonais comme ceux que l’on trouve dans les mangas : école, parc, quartier résidentiel… S’il n’y avait pas de fantôme et qu’il faisait jour, j’adorerais me promener dans les rues pour découvrir ce petit village.

Le caractère du personnage principal appuie également sur le côté enfantin du jeu. C’est une petite fille aussi mignonne que candide, avec son nœud dans les cheveux et son sac à dos lapin. Certains passages du jeu et notamment dans les points de sauvegarde où notre héroïne écrit dans son journal intime son digne d’une enfant :

« J’ai retrouvé une des chaussures de ma sœur. Mais comment fait-elle pour marcher avec une seule chaussure ? ».

Elle écrit ça dans son journal alors qu’elle vient de passer 1h dans une école déserte à chercher sa sœur disparue au milieu de spectres qui ne cherchent qu’à la tuer… Normal…

J’adore ce côté décalé qui au finale me rassure :p

 

Mais qu’en ait-il du côté « horreur » du jeu ?

Eh bien, rassurez-vous il est bien présent ! C’est l’ambiance sonore et les spectres qui se chargent personnellement de vous faire sursauter à chaque coin de rue.

Le jeu se déroule la nuit et votre champ de vision est limité à la lumière des réverbères et au faisceau lumineux de votre lampe torche. Ce manque de visibilité est la première chose qui vous plonge dans l’ambiance glauque du jeu.
De plus, vous avancez au son du rythme cardiaque de votre personnage. Celui-ci s’accélère lorsque vous passez à côté d’un spectre et également quand l’un d’eux vous prend en chasse…même si vous ne le voyez pas. Autant vous dire que votre propre rythme cardiaque s’accélère aussi. Surtout que votre seule arme est la fuite… et à 9 ans, on ne court pas très vite et pas longtemps…
D’autres petits bruitages étrangement flippants viennent agrémenter vos visites nocturnes du village ainsi que quelques esprits tourmentés qui vous courent après…

Gare à vous si l’un d’eux vous attrape, car vous trouverez la mort dans un agréable splash qui recouvrira votre écran de votre propre sang.

Yomawari

Conclusion

J’ai beaucoup aimé ce jeu avec ces deux ambiances qui s’opposent totalement. J’ai sursauté à chaque fois que je suis morte… et je suis morte souvent XD

L’héroïne est trop mignonne, mais elle a des réflexions super bizarres et ramasse vraiment n’importe quoi dans son sac à dos : lettre d’insultes, maillot de bain déchiré…

Quelques petits points de gameplay m’ont fait râler, car ils n’étaient pas intuitif : il faut vraiment bien positionner le personnage sinon certaines actions ne fonctionnent pas. Petit conseil également, bien lire les panneaux d’affichage de la ville sinon vous allez tout simplement être bloqué dans le jeu.

Globalement, je dirais que c’est une belle découverte. J’ai beaucoup apprécié ce jeu qui change de mon registre traditionnel de jeu. L’ambiance glauque est également teinté des mythes nippons ce qui est agréable lorsque l’on apprécie le pays du soleil levant.

Cependant, il ne faut pas s’attendre à un jeu d’horreur traditionnel car le coté enfantin est très présent. Les fans du genre risqueraient d’être déçus. Enfin je crois, je ne suis jamais arrivée à jouer à un « vrai » jeu d’horreur bien flippant.

N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire pour compléter mon test sur ce jeu surtout si vous êtes fan de jeu flippant ou d’ambiance glauque.